Développer la récupération d’énergie sur les processus industriels et tertiaires
Modalités de l'engagement / l'action
La récupération de chaleur sur des réseaux en industrie ou dans le bâtiment tertiaire est un processus d’économie circulaire de l’énergie où l’on prolonge l’utilisation de l’énergie primaire et retarde l’émission éventuelle de CO2 dans l’atmosphère : à travers un dispositif appelé « échangeur », on réchauffe une substance froide circulant dans un réseau « A » grâce au flux d’une substance chaude ou tiède (basse température) dans un réseau « B ». Si des solutions existent déjà pour récupérer de l’énergie thermique à haute température, R&D et innovation sont encore nécessaires pour la récupération efficace et rentable de chaleur à basse température.
Un projet en cours à la Direction de la Recherche et de la Technologie (DRT) vise à développer de nouvelles solutions innovantes pour la récupération de chaleur de basse température sur les processus industriels. Les rejets thermiques de température inférieure ou égale à 250°C (dits de bas niveau) représentent un potentiel de récupération d’énergie de 40 à 60 TWh/an en France.
SCLE SFE, une société d’ENGIE INEO, dispose d’une plateforme de recherche et d’essais en conversion d’énergie de 2 000 m2 qui permettra de tester des solutions technologiques innovantes comme la récupération d’énergie de freinage des métros et tramways.
Un projet en cours à la Direction de la Recherche et de la Technologie (DRT) vise à développer de nouvelles solutions innovantes pour la récupération de chaleur de basse température sur les processus industriels. Les rejets thermiques de température inférieure ou égale à 250°C (dits de bas niveau) représentent un potentiel de récupération d’énergie de 40 à 60 TWh/an en France.
SCLE SFE, une société d’ENGIE INEO, dispose d’une plateforme de recherche et d’essais en conversion d’énergie de 2 000 m2 qui permettra de tester des solutions technologiques innovantes comme la récupération d’énergie de freinage des métros et tramways.
Leviers mobilisés pour l'économie circulaire (d'après l'Ademe)
Échéances prévisionnelles de mise en œuvre
Début
2014
Fin
2018
Principaux acteurs mobilisés
Acteurs internes
Direction de la Recherche et de la Technologie : projet de récupération de chaleur basse température ENGIE COFELY pour la mise sur le marché d’offres incluant la récupération d’énergie sur les processus industriels, chauffage et réseaux de chaleur (chiffres non disponibles) ENGIE INEO (SCLE SFE Toulouse)
Acteurs externes
/
Périmètre
France
Photo / Vidéo
Suivi 2022 de l'engagement
Date du suivi
16 mai 2022
Modalité de validation du suivi
Le suivi de cet engagement est réalisé par l’équipe RSE de ENGIE Solutions France.
Etat de l’action
En cours
Menée à terme
a) Résultats
Atteints
Partiellement atteints
Non atteints
Annulée
Comparaison avec le rythme prévu dans les dernières publications
Suit le rythme prévu
En avance
Retardée
Résultats intermédiaires
Parmi les réalisations en 2021 on peut citer par exemple:
- YOPLAIT Production France, le bailleur social ADVIVO, la Ville de Vienne et Vienne Condrieu Agglomération se sont associés à ENGIE Solutions pour mettre en œuvre une installation de récupération de chaleur fatale et créer un réseau de chaleur.
Ce projet a pour but de chauffer une partie d’un quartier de Vienne grâce à l’énergie disponible dans le processus de fabrication de YOPLAIT (pour en savoir plus) - Pour l’Aéroport Marseille Provence, un tiers des besoins énergétiques nécessaires à la production d’eau chaude sera obtenu par récupération de la « chaleur fatale » générée par la production de froid. Cette centrale est également plus sobre, avec une économie de 40 % de consommation électrique pour la production de froid soit 3 GWh. L’autre intérêt, non négligeable est qu’elle permet de réduire de 40 % la consommation d’eau la faisant ainsi passer de 24 000 m³ à 14 000 m³ , et de s’affranchir de tous les risques liés à la légionnelle (pour en savoir plus)
- Pour le futur centre aquatique de Gif sur Yvette, plusieurs installations de récupération de chaleur et de calories sur les systèmes de traitement de l’air et des eaux usées permettent d’optimiser la consommation énergétique du Centre
- La chaleur distribuée sur le futur réseau de Châlons en Champagne, sera issue à 70 % de la valorisation énergétique des déchets ménagers du grand bassin châlonnais. Dès 2023, 10 000 équivalents logements châlonnais auront accès à cette énergie de récupération, compétitive et produite localement ! La mise en service de la première tranche du réseau de chaleur interviendra pour la saison de chauffe 2022 (pour en savoir plus)
- Le développement du réseau de la ville de Chambéry se poursuit avec un deuxième raccordement annoncé à l’Unité de Valorisation Energétique et de Traitement des Déchets (UVETD), gérée par Savoie Déchets. La chaleur complémentaire récupérée permettra ainsi fin 2022 de faire passer le taux d’énergies renouvelables et de récupération de 67 à 80 % dans le mix énergétique du réseau (pour en savoir plus)
Commentaires de l'entreprise
L’ ambition d’Engie est d’atteindre 65% d’ENRR sur ses propres réseaux de chaleur d’ici 2025 (il n’y a pas de sous objectif ENR d’une part et récupération d’autre part). Pour ce qui est de l’industrie, l’exploitation du gisement de chaleur fatale contribue au plan de décarbonation de l’industrie, voir par exemple l’article « décryptage d’experts » : Récupération de chaleur fatale : quel potentiel dans l’industrie ? (engie-solutions.com)