L’élément clé de la politique de gestion des déchets de Sanofi est de réduire la génération de déchets à la source, puis de réutiliser et recycler systématiquement avant d’envisager toute autre voie telle que l’incinération avec valorisation énergétique. L’enfouissement reste une solution ultime. Une attention particulière est donc portée à la gestion des déchets sur site afin de les caractériser selon les procédés, de les collecter, trier, stocker, transporter et traiter selon leurs caractéristiques. Avant tout contrat avec un nouveau sous-traitant, sa qualification, sa compétence et sa conformité réglementaire sont vérifiées de manière exhaustive pour chaque type de déchet.

Des démarches de gestion intégrée des déchets par pays ont été menées pour optimiser les flux de déchets des différents sites dans les pays où la présence industrielle est la plus importante et où les synergies sont les plus fortes (France, Canada et États-Unis notamment). Certains déchets sont retraités sur place pour être réutilisés.

Sanofi s’est fixé deux objectifs pour 2025 :

– Plus de 90% des déchets seront soit réutilisés, soit recyclés soit valorisés
-100% de nos sites n’utiliseront plus l’enfouissement

À différentes étapes de fabrication, nous utilisons des solvants, qui peuvent contribuer aux émissions de composés organiques volatils (COV) et entraîner la génération de déchets dangereux. Sanofi a développé des outils et des indicateurs de performance pour optimiser l’utilisation des solvants dans nos procédés industriels (synthèse chimique, équipements de nettoyage…) tout en minimisant leur impact environnemental. Il est crucial de faire des choix judicieux dès les premières étapes du développement d’un produit, car il est souvent difficile de modifier les processus par la suite. Pour aider nos équipes de développement à prendre des décisions, nous mettons à jour nos normes internes dans le but de fournir des conseils pour choisir les solvants les plus appropriés :

– sélectionner les solvants les moins toxiques ;

– réduire les quantités de solvants utilisés ; – favoriser l’utilisation de solvants recyclés chaque fois que possible et,
– utiliser au mieux les matériaux d’emballage sous blister.

En France, de nombreux sites (tertiaires, R&D et industriels) ont déjà engagé des actions pour éviter le gaspillage alimentaire. Ils ont mis en place des initiatives organisationnelles qui peuvent être classées en trois catégories :

– Réduction des déchets à la source, par le respect de pondérations précises définies dans les contrats et par des enquêtes régulières, notamment en période de faible fréquentation ;
– Gestion responsable des denrées et adaptation des quantités aux besoins, mise en place d’un flux « juste à temps » pour certains stands, demande de paiement du pain pour éviter de prendre systématiquement le pain qui se perd ensuite, réduction des offres en fin de service et mise en place de paiement au poids (salades et fruits en libre-service) ;
– Gestion des restes et des déchets en bout de chaîne en réutilisant les légumes de la veille, en installant des poubelles de tri pour une meilleure valorisation des déchets, et en mettant en place des contrats de dons alimentaires avec des associations agréées pour les personnes dans le besoin.

Dans chacune de nos installations, Sanofi collecte et trie également systématiquement de nombreux types de déchets (hors déchets industriels) comme les piles, le papier, le plastique, les cartouches d’encre, les déchets de restauration, etc., pour les recycler ou les recycler via des services locaux de gestion des déchets.


*Pour apporter plus de précision, l’engagement, « Réduire la quantité de déchets des sites en favorisant le réemploi et le recyclage tout en visant l’objectif « sites sans mise en décharge » en 2025 – focus particulier sur les plastiques » a été redéfinit sous cet intitulé