Valoriser entre 2019 et 2023, 2 millions de tonnes de résidus et minerais fatals faibles teneurs* supplémentaires
Modalités de l'engagement / l'action
* minerais de plus faibles teneurs ayant été extraits pour les besoins de l’exploitation sans pouvoir être utilisés jusqu’ici.
La demande en métaux sera multipliée par 2,5 d’ici 2060 d’après l’OCDE. Or les métaux, par leur caractère infiniment recyclable, se prêtent particulièrement au développement de l’économie circulaire. Eramet est un acteur engagé sur cette voie de longue date en favorisant le recyclage et la gestion optimisée des ressources minières. De nouveaux objectifs ont été inscrits dans la feuille de route RSE 2018-2023 d’Eramet. Pour les activités minières, la contribution à l’économie circulaire passe par une gestion optimisée des ressources minières. Il s’agit d’une part de valoriser les minerais de plus faible teneurs qui ont dû être extraits pour les besoins de l’exploitation sans pouvoir être utilisés (minerais dits « fatals » jusque-là), et d’autre part de valoriser autant que possible les résidus miniers issus des procédés de concentration des minerais. En parallèle des actions engagées en matière de management environnemental et de réduction de l’empreinte dans les activités minières de l’entreprise, l’objectif est de rendre plus efficient les procédés de l’entreprise et de mieux valoriser les ressources.
Un groupe de travail « économie circulaire » destiné à valider les actions éligibles à l’objectif a été constitué dans l’entreprise pour piloter cet objectif. Les actions, dont les tonnages seront comptabilisés pour le suivi de cet indicateur, sont celles qui permettent de valoriser des flux ou des stocks de résidus miniers ou de minerais fatals qui ne le sont pas jusqu’à maintenant.
La demande en métaux sera multipliée par 2,5 d’ici 2060 d’après l’OCDE. Or les métaux, par leur caractère infiniment recyclable, se prêtent particulièrement au développement de l’économie circulaire. Eramet est un acteur engagé sur cette voie de longue date en favorisant le recyclage et la gestion optimisée des ressources minières. De nouveaux objectifs ont été inscrits dans la feuille de route RSE 2018-2023 d’Eramet. Pour les activités minières, la contribution à l’économie circulaire passe par une gestion optimisée des ressources minières. Il s’agit d’une part de valoriser les minerais de plus faible teneurs qui ont dû être extraits pour les besoins de l’exploitation sans pouvoir être utilisés (minerais dits « fatals » jusque-là), et d’autre part de valoriser autant que possible les résidus miniers issus des procédés de concentration des minerais. En parallèle des actions engagées en matière de management environnemental et de réduction de l’empreinte dans les activités minières de l’entreprise, l’objectif est de rendre plus efficient les procédés de l’entreprise et de mieux valoriser les ressources.
Un groupe de travail « économie circulaire » destiné à valider les actions éligibles à l’objectif a été constitué dans l’entreprise pour piloter cet objectif. Les actions, dont les tonnages seront comptabilisés pour le suivi de cet indicateur, sont celles qui permettent de valoriser des flux ou des stocks de résidus miniers ou de minerais fatals qui ne le sont pas jusqu’à maintenant.
Leviers mobilisés pour l'économie circulaire (d'après l'Ademe)
Échéances prévisionnelles de mise en œuvre
Début
2019
Fin
2023
Principaux acteurs mobilisés
Acteurs internes
Sites miniers du Groupe, Eramet Ideas (R&D)
Acteurs externes
/
Périmètre
Sites miniers du Groupe (Nouvelle-Calédonie, Gabon, Sénégal)
Photo / Vidéo
Suivi 2022 de l'engagement
Date du suivi
23/06/2022
Modalité de validation du suivi
Validation interne par le groupe de travail « Economie circulaire », composé d’experts visant à valider les actions et projets qui concourent aux objectifs Economie circulaire de la Feuille de route RSE d’Eramet
Etat de l’action
En cours
Menée à terme
a) Résultats
Atteints
Partiellement atteints
Non atteints
b) Mention des chiffres ...
Annulée
Explication de l'annulation
Comparaison avec le rythme prévu dans les dernières publications
Suit le rythme prévu
En avance
Retardée
Résultats intermédiaires
Quatre projets permettant de concourir à une valorisation des résidus miniers et de minerais faibles teneurs ont été validés par le groupe de travail interne et sont engagés.
– La valorisation de minerais de nickel à faible teneur stockés initialement en verses en l’absence de filière économiquement soutenable (SLN ; Nouvelle-Calédonie) ;
– La mise en place d’une installation de tri optique pour valoriser les co-produits de la laverie du site de Népoui (SLN ; Nouvelle Calédonie) ;
– Le développement de l’ilménite 56, un nouveau produit commercial issu du recyclage des résidus de production de la mine de GCO (Sénégal), qui n’étaient pas valorisés auparavant ;
– Le développement d’un procédé minéralurgique pour valoriser des produits appauvris en Mn résultant du processus d’enrichissement (Comilog ; Gabon)..
On estime que ces différentes actions ont permis de valoriser à fin 2021 1,227,000 tonnes de matière.
– La valorisation de minerais de nickel à faible teneur stockés initialement en verses en l’absence de filière économiquement soutenable (SLN ; Nouvelle-Calédonie) ;
– La mise en place d’une installation de tri optique pour valoriser les co-produits de la laverie du site de Népoui (SLN ; Nouvelle Calédonie) ;
– Le développement de l’ilménite 56, un nouveau produit commercial issu du recyclage des résidus de production de la mine de GCO (Sénégal), qui n’étaient pas valorisés auparavant ;
– Le développement d’un procédé minéralurgique pour valoriser des produits appauvris en Mn résultant du processus d’enrichissement (Comilog ; Gabon)..
On estime que ces différentes actions ont permis de valoriser à fin 2021 1,227,000 tonnes de matière.
Commentaires de l'entreprise
L’extraction minière peut aussi contribuer à l’économie circulaire par une gestion optimisée des ressources minières. Il s’agit d’une part de valoriser les minerais de plus faible teneur qui ont dû être extraits pour les besoins de l’exploitation sans pouvoir être utilisés (minerais dits « fatals » jusque-là), et d’autre part de valoriser autant que possible les résidus miniers issus des procédés de concentration des minerais. En parallèle des actions engagées en matière de management environnemental et de réduction de l’empreinte environnementale des activités minières de l’entreprise, l’objectif est de rendre plus efficient les procédés de l’entreprise et de mieux valoriser les ressources. Un groupe de travail « économie circulaire » destiné à valider les actions éligibles à l’objectif a été constitué dans l’entreprise pour piloter cet objectif intégré à la feuille de route RSE d’Eramet. Les actions, dont les tonnages seront comptabilisés pour le suivi de cet indicateur, sont celles qui permettent de valoriser des flux ou des stocks de résidus miniers ou de minerais fatals qui ne le sont pas jusqu’à maintenant.
En 2022, la reprise des stocks de minerais de nickel à faible teneur s’est poursuivie. Elle constitue le principal contributeur de ce programme (85% du tonnage).
Le projet de valorisation des produits appauvris en Mn progresse. A date l’implantation d’un pilote industriel sur site est programmée en 2023.
La production d’ilménite 56 est aujourd’hui opérationnel et générateur de l’ordre de 20 à 30 kt de produits marchands par an.
En revanche, l’exploitation de l’installation de tri optique mise en place en Nouvelle-Calédonie, a dû être suspendue pour des raisons économiques. Cela ne devrait cependant pas remettre en cause l’atteinte de la cible globale du programme pour fin 2023.
En 2022, la reprise des stocks de minerais de nickel à faible teneur s’est poursuivie. Elle constitue le principal contributeur de ce programme (85% du tonnage).
Le projet de valorisation des produits appauvris en Mn progresse. A date l’implantation d’un pilote industriel sur site est programmée en 2023.
La production d’ilménite 56 est aujourd’hui opérationnel et générateur de l’ordre de 20 à 30 kt de produits marchands par an.
En revanche, l’exploitation de l’installation de tri optique mise en place en Nouvelle-Calédonie, a dû être suspendue pour des raisons économiques. Cela ne devrait cependant pas remettre en cause l’atteinte de la cible globale du programme pour fin 2023.
