L’impact de la pollution par les microfibres sur la santé humaine et l’environnement est une préoccupation majeure de l’industrie textile. La pollution par les microfibres présente dans les océans et transportée dans l’air provient des vêtements, non seulement des fibres synthétiques mais aussi des fibres naturelles. Kering travaille à la fois sur l’élimination de l’utilisation de produits chimiques toxiques et sur la libération de microfibres et de microplastiques issus de ses processus de production dans l’objectif d’atteindre son engagement de « zéro rejet de microfibres d’ici 2030 ». 

 Actions identifiées pour atteindre les engagements  

• Participation active au sein de l’organisation The Microfibre Consortium (TMC), approche collaborative entre fabricants et marques, afin de souligner le besoin émergent d’une meilleure compréhension de la pollution par les microfibres et de leur impact négatif sur les environnements aquatiques et atmosphériques. Le consortium appelle le secteur à mesurer, cartographier, guider et réduire les niveaux de fuite de microfibres. 
• Identification et élimination de l’utilisation de produits chimiques toxiques et sur la libération de microfibres et de microplastiques par ses processus de production.  
• Poursuite du projet pilote lancé en 2021 par le Materials Innovation Lab (MIL) dans l’objectif de tester fin 2021 et début 2022 un système de filtration des microfibres à l’échelle industrielle dans la chaîne d’approvisionnement du Groupe Kering. Les résultats et le retour d’expérience seront utilisés pour (i) optimiser et affiner davantage le filtre, (ii) valider l’efficacité de la capture des microfibres et (iii) seront également ouverts au reste de l’industrie.  En 2022, Kering prévoit de lancer un autre pilote pour concevoir, tester et valider un filtre pour les microfibres, pour les machines à laver à destination des utilisations industrielles. Le succès de ce pilote devrait permettre la commercialisation de ce filtre dans les prochaines années.  
• Faire accréditer en 2022 un laboratoire de test, le Kering Test and Innovation Lab, par rapport à la méthode de test de déchiquetage du TMC, afin de réaliser des expérimentations dans les prochaines années pour continuer à acquérir de la connaissance sur les microfibres.  
• Travail continue d’identification de projets d’écoconception permettant de prévenir les fuites le plus tôt possible dans le cycle de vie du produit, par exemple en utilisant la meilleure qualité de matériau et des fibres longues plus durables, avec des structures de tissus, des compositions de matériaux, des fibres, des fils et des processus de teinture spécifiques. En plus de limiter la perte de microfibres, cette approche permet également le développement de produits plus durables. 
• Engagement et mobilisation auprès des fournisseurs afin qu’ils se conforment à ses Sustainability Principles et mettent en œuvre des mesures d’atténuation pour réduire les fuites de microfibres lors des phases de fabrication : utiliser certains procédés de teinture, de lavage, de finition et de coupe, ou encore des mesures visant à augmenter le prélavage et le filtrage des produits.